Cet article termine une série de 4 articles, destinés à toutes les femmes (et les hommes !) en espérance d’enfants. Pour apporter un peu de douceur à ces moments parfois si durs, main dans la main avec le Seigneur... au fil du cycle.
En cet après-midi de janvier, un sentiment me saisit soudain. Je me sens calme, apaisée, organisée. Ma vie me semble « sous contrôle », et il me semble que je vis cette attente avec un peu plus de paix, et de philosophie.
Que se passe-t-il concrètement ?
Après l’ovulation, s’ouvre la dernière période du cycle. Elle est marquée par une hormone : la progestérone qui va être en hausse pendant plusieurs jours et m’apporter ce sentiment de calme. C’est cette hormone qui prépare la muqueuse de l’utérus pour qu’un embryon puisse s’accrocher. Quelques jours avant la fin du cycle, si un bébé ne s’est pas implanté, cette hormone va chuter, et entraîner finalement le retour des règles. Ces jours sont souvent teintés de fébrilité et il peut être difficile de différencier les symptômes précédant les règles de ceux qui indiqueraient une grossesse. Un des enjeux de cette période va être de ne pas vouloir tout interpréter (dans un sens comme dans l’autre !).
Cette période dure 11 à 16 jours (jamais plus !) et c’est seulement à la fin de ces jours que l’on pourra savoir si une grossesse a démarré ou non. C’est le temps de l’attente.
Comment prier pendant cette période ?
Seigneur,
Je te rends grâces pour ce sentiment de paix qui m’envahit, et pour le calme dont tu me fais don en ces jours.
Accorde-moi la grâce de ne pas me faire d’illusions, de ne pas vouloir interpréter chaque signe de mon cycle, et de m’abandonner entièrement à ta volonté aimante.
Je sais que tu m’aimes et que tu prends soin de tout.
Je te confie mon corps, pour qu’un bébé y prenne bientôt place.
Je te confie ma maison, pour qu’entre ses murs puissent bientôt résonner les cris d’un nourrisson.
J’ai confiance en toi, Seigneur.
Amen.
Un passage de l’Écriture que je peux méditer :
Anne, pleine d’amertume, se mit à prier le Seigneur et pleura abondamment.
Elle fit un vœu en disant : « Seigneur de l’univers ! Si tu veux bien regarder l’humiliation de ta servante, te souvenir de moi, ne pas m’oublier, et me donner un fils, je le donnerai au Seigneur pour toute sa vie, et le rasoir ne passera pas sur sa tête. »
Tandis qu’elle prolongeait sa prière devant le Seigneur, Éli observait sa bouche.
Anne parlait dans son cœur : seules ses lèvres remuaient, et l’on n’entendait pas sa voix. Éli pensa qu’elle était ivre et lui dit : « Combien de temps vas-tu rester ivre ? Cuve donc ton vin ! »
Anne répondit : « Non, mon seigneur, je ne suis qu’une femme affligée, je n’ai bu ni vin ni boisson forte ; j’épanche mon âme devant le Seigneur. Ne prends pas ta servante pour une vaurienne : c’est l’excès de mon chagrin et de mon dépit qui m’a fait prier aussi longtemps. »
Éli lui répondit : « Va en paix, et que le Dieu d’Israël t’accorde ce que tu lui as demandé. »
Anne dit alors : « Que ta servante trouve grâce devant toi ! » Elle s’en alla, elle se mit à manger, et son visage n’était plus le même.
(Du premier livre de Samuel, chapitre 1 ; versets 10-18)
Des idées pour prendre soin de moi à cette période ?
- Ranger ma maison, faire du tri dans mes vêtements : symboliquement, je peux préparer ma maison comme je prépare mon corps, mois après mois, à recevoir la vie
- Prévoir un temps de qualité avec des amies, en petit comité : cette période m’aide à me sentir accueillante, mais je peux fatiguer plus vite en présence de beaucoup de monde
- Me coucher plus tôt et lire un roman
- Une semaine avant mes règles : boire de la tisane de feuilles de framboisier (bon pour le corps, qu’une grossesse démarre ou que les règles arrivent)
- Réfléchir à un cadeau que je m’offrirai si mes règles reviennent
Cette série de 4 articles s’arrête ici… j’espère que vous y aurez trouvé des clefs pour apporter un peu de douceur à ce temps d’attente, si douloureux et souvent si incompris. Soyez bénies, j’espère avec vous et pour vous.
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