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Endométriose et bien-être...

... deux choses incompatibles ?



« Atteinte d’endométriose, comment j’ai trouvé le chemin du bien-être » - Témoignage Bertille Flory



Aussi loin que mes souvenirs remontent, j’ai toujours eu des règles douloureuses et très abondantes.


Mais autour de moi, tout le monde me disait que c’était normal.


Dans les premières années de la puberté, la seule solution qui m’était proposée pour atténuer ces douleurs était de prendre un anti-inflammatoire.


Les années passent et en 2007, je consulte une nouvelle gynécologue qui me conseille, sans vraiment chercher à en savoir plus, de prendre la pilule.


À 20 ans à peine, je me fie aux conseils médicaux et je me sens immédiatement soulagée : plus de douleurs, des règles plus courtes, moins abondantes, donc je ne me fais plus de souci. Je revis et me sens enfin une jeune fille comme les autres.



Espérer un bébé et souffrir


Quelques mois après notre mariage en 2014, mon mari et moi commençons à penser à avoir un petit bébé. J’arrête la pilule que je continuais comme le seul traitement anti-douleur efficace proposé par le corps médical. Le temps passe et rien ne se passe, à part des douleurs très fortes en continu pendant le cycle. Au fil des mois, les douleurs deviennent de plus en plus vives. Je manque de m’évanouir tous les mois durant mes règles. J’ai des migraines intenses.


Au bout d’un an, je demande à ma gynécologue si cet état ne pourrait pas empêcher une grossesse mais, pour elle, rien d’inquiétant.


Moi, je fais mes propres recherches sur Internet et vois, sur des forums, des femmes avec les mêmes symptômes que moi et qui parlent d’endométriose. À ce moment-là, j’essaie d’oublier car je sais que cela peut rendre encore plus difficiles les chances d’avoir un bébé.



L’annonce de la maladie


En 2016, j’apprends que je suis enceinte ! Mais malheureusement c’est une grossesse extra-utérine, pour laquelle je subis en urgence une cœlioscopie. Lorsque je me réveille, en plus d’avoir perdu mon bébé, le chirurgien m’annonce que j’ai une endométriose profonde avec des lésions un peu partout (rectum, ovaire, ligaments utéro-sacrés, etc.).


L'endométriose est une maladie gynécologique dans laquelle des cellules ressemblant aux cellules de l'utérus se fixent sur différents organes du corps (principalement dans le petit bassin sur le péritoine, les ovaires, les trompes, la vessie, l'intestin ou le rectum, les ligaments utéro-sacrés mais les lésions peuvent se développer ailleurs dans le corps également - diaphragme par exemple). Ces lésions sont sensibles aux variations hormonales du cycle féminin et vont saigner chaque mois au moment des menstruations. Cela peut provoquer de fortes douleurs pendant les règles mais également en dehors des règles ainsi que de très nombreux autres symptômes : douleurs pelviennes, troubles digestifs, troubles urinaires, fatigue, dyspareunie, douleurs neuropathiques, infertilité et douleurs lombaires. Les douleurs d'endométriose ne cèdent pas avec un paracétamol.


Pour ce médecin, une nouvelle fois, la seule solution est de prendre la pilule en continu ou de passer par un parcours d’assistance à la procréation médicalement assistée. Mais moi, j’espère un bébé. Alors je pleure, beaucoup, et j’angoisse, encore plus. Il n’y pas de solution...



Mon choix pour aller mieux : les solutions naturelles


Pendant ma convalescence, je passe beaucoup de temps à lire des témoignages de femmes atteintes d’endométriose et des articles scientifiques sur la maladie. J’apprends beaucoup de choses sur le cycle féminin, l’inflammation, les mémoires du corps. En quelques mois, en appliquant ce que je découvre sur l’alimentation, le stress, les émotions et avec l’aide de thérapeutes spécialisés, les douleurs s’estompent et je vais mieux.


Un an après, je suis enceinte.



Aujourd’hui, l’endométriose qui m’a habitée est en phase de « guérison »


Aujourd’hui, sans pilule, je n’ai plus de douleurs, mes lésions ont énormément régressé, certaines ont même disparu, j’ai deux petits garçons et j’attends un troisième bébé pour fin novembre.


Il est possible de mieux vivre, voire de bien vivre, avec l’endométriose sans avoir recours à l’hormonothérapie (c’est-à-dire la pilule progestative pour bloquer les règles) ni à la chirurgie.

C’est en prenant du temps pour soi (manger des aliments qui font du bien à son corps, apprivoiser ses émotions, apaiser son état d’esprit) que j'ai fait l'expérience qu'il est possible de bien vivre avec cette maladie.


Et parce que je crois, et je sais, que ce que je vis est possible pour d’autres, j’ai choisi de me former au coaching santé et bien-être et à la symptothermie pour accompagner les femmes qui veulent vivre sereinement avec l’endométriose tout en respectant leur corps.


Bertille Flory




Pour aller plus loin :


Bertille Flory développe ces questions de bien-être sur son site Internet : https://www.endholistic.fr/


Vous pouvez suivre ses publications sur Instagram : http://www.instagram.com/endholistic


Un sommet de l'endométriose aura lieu du 4 au 8 octobre 2021.

100% en ligne et gratuit, il est ouvert à tous, chrétiens et non chrétiens. Chaque jour, vous aurez accès gratuitement pendant 24 heures à trois conférences en ligne autour du thème de l’endométriose, données par des intervenants professionnels, chrétiens et non-chrétiens.

Retrouvez toutes les informations ici.


Quelques idées de livres :

  • Sagesses et pouvoirs du cycle féminin, Marie-Pénélope Peres

  • L'endométriose, Vaincre la douleur et l'infertilité, Giselle Frenette

  • Know your endo, Jessica Murnane

  • Beating Endo: How to Reclaim Your Life from Endometriosis, Iris Kerin Orbuch



Endométriose, NaProTechnologie, Infertilité, Espérance... Claire S2C aborde toutes ces réalités dans sa BD Ils se marièrent et eurent BEAUCOUP d'enfants... ou pas !!, roman graphique publié chez Mame, juin 2020.


Sur le blog, vous trouverez également un article présentant les NaProTechnologies ici.

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