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Photo du rédacteurMarie-Liesse T

Le cycle au naturel

Cet article inaugure une série sur la fertilité au naturel. Après avoir abordé les liens entre alimentation et fertilité dans cet article, nous allons pouvoir approfondir ensemble le cycle de la femme quasiment jour par jour. Le but étant que chaque lectrice puisse se réapproprier sa fertilité au quotidien pour mieux rayonner par sa fécondité, et que les lecteurs qui passeraient par ici s’émerveillent de la beauté que le Seigneur leur confie aussi. Le cycle sera ainsi détaillé en différentes parties : le pré-ovulatoire, la période féconde, le post-ovulatoire puis les règles. Chaque femme est unique, chaque cycle aussi mais on retrouve ces constantes pour toutes.


Commençons donc cette plongée au cœur de la femme par la période folliculaire, ou pré-ovulatoire. Deux hormones entrent en jeu : la FSH (hormone qui permet la maturation des follicules) et les œstrogènes. Tout se joue dans les ovaires où maturent différents follicules pour qu’ensuite un soit sélectionné pour l’ovulation.


Dans l’utérus les œstrogènes commencent à mettre en place l’endomètre, on parle souvent des œstrogènes qui bâtissent la structure alors que la progestérone gère ensuite la vascularisation en post-ovulatoire.


La FSH est produite par l’hypophyse qui est une glande située dans le cerveau. Elle est impactée par nos émotions, notre ressenti. Cette partie du cycle peut donc être raccourcie ou allongée en fonction des informations données par le cerveau. Ainsi un gros stress, une maladie, un déménagement ou une grande fatigue peuvent décaler l’entrée en période féconde. On se retrouve avec des cycles modifiés tout simplement parce que notre corps ne se sent pas prêt à lancer une ovulation. C’est ce qui se passe lors d'aménorrhées (absence d’ovulation donc de règle) dues, par exemple, à une sous-nutrition ou une pratique du sport intensive. Le corps décide de ne plus ovuler car il n’aurait pas les capacités de gérer une grossesse potentielle.


Ce mécanisme s’explique par la prédominance du système sympathique sur le système parasympathique. Pour prendre un exemple très simple : face à un mammouth, notre homme de Cro-Magnon va se sauver grâce à son système sympathique. Celui-ci lui permet de sécréter de l’adrénaline et du cortisol pour se mettre à courir le plus vite possible. Sa respiration s’accélère, son pouls aussi, il met en attente sa digestion et son système reproducteur qui, eux, ne sont plus prioritaires. Un fois bien au chaud dans sa grotte, son système digestif pourra reprendre ainsi que la sécrétion des hormones sexuelles.


Les mammouths ne sont plus là mais les agressions extérieures ou intérieures font le même effet sur notre organisme en faisant, notamment, s’élever le cortisol: cette hormone permet à notre corps de gérer le stress. Mais, en conséquence, notre corps met en pause les fonctions non vitales. La femme se retrouve ainsi avec une période pré-ovulatoire allongée, il faut savoir l’interpréter comme un petit appel de notre organisme à lever le pied, à prendre soin de soi pour relancer le système parasympathique.


Durant cette période de son cycle la femme a une sensation stable à la vulve, la plus souvent sèche et sans sécrétion. Le col de l’utérus est bien fermé, il ne permet pas aux spermatozoïdes de passer puisque l’ovule n’est pas encore éjecté (la nature est toujours très économe). C'est un temps de préparation.


Cet afflux d'œstrogènes va aussi avoir une action sur le cerveau et va jouer sur l’humeur de la femme. Elle est plus disponible aux autres, plus attirante aussi. La nature est bien faite car c’est la période qui précède le moment où elle sera féconde, il est donc important qu’elle se tourne vers les autres pour potentiellement pouvoir donner la vie ensuite. C’est aussi le moment où la fatigue se fait moins sentir, où on est plus endurante (notez vos performances en sport et vous les verrez évoluer en fonction de votre cycle). Bref c’est le moment de lancer des projets, de foncer, votre corps est fait pour ça !!!


On compare souvent ce moment au printemps, les fleurs commencent à sortir, ce ne sont pas encore la beauté des fruits mais elles en sont le signe annonciateur. L’humeur de la femme est plus légère comme nous le sommes tous à l’arrivée des beaux jours. Bien sûr, il y a parfois des coups durs à cette période mais, vous verrez, si vous y faites attention qu’on remonte la pente bien plus facilement qu’à d’autres périodes du cycle.


Spirituellement c’est le temps des réjouissances, le cœur et l’âme sont heureux, la prière est facile et se porte souvent vers la gratitude, la louange et l’émerveillement. Temps qui se maximise dans la période qui va suivre .


Au quotidien, c’est un moment où le corps accepte bien ce qu’on lui donne, on peut manger comme bon nous semble sans trop de conséquences, se coucher à pas d’heure sans trop en ressentir les effets, bref … profitons-en !!! Les œstrogènes ont un impact positif sur notre système digestif, sur notre capacité à réagir ou non à des allergènes. Ils nous permettent de profiter d'une belle mécanique bien huilée: notre organisme.


Les plantes qui vont venir en soutien en pré-ovulatoire, dépendent des périodes de la vie :

-framboisier pour les jeunes filles, afin de réguler les taux hormonaux, favoriser de belles ovulations et ainsi régulariser les premiers cycles.


-achillée pour les femmes en désir d’enfant ou donc les cycles sont peu lisibles. C’est une plante tout à fait adaptée en sortie de contraception hormonale.


-sauge pour les femmes en péri-ménopause/ménopause qui ont des bouffées de chaleur dues au ralentissement des ovaires. Elle permettra de remonter le taux d’œstrogènes dans leur organisme.


La nature s’adapte aux besoins spécifiques de l’âge : réguler les hormones au début, favoriser une bonne circulation au niveau du petit bassin ensuite ou carrément apporter un peu d’œstrogènes si besoin. Ces plantes sont à prendre plus volontiers en tisane, il est important de bien les choisir, on vérifiera l’état, l’odeur et la date de cueillette. Chaque plante a ses posologies spécifiques, le framboisier et l’achillée sont assez simples de prises : entre 2 à 3 tasses par jour en pré-ovulatoire en laissant infuser 10 minutes à couvert. La sauge est plus subtile d’utilisation, c’est pourquoi je ne donne pas ici les posologies.


Que retenir finalement de cette première partie de cycle ? Elle est de durée variable car dépendante du cerveau, elle prépare en secret la période féconde qui va suivre aussi bien dans nos corps que dans nos cœurs. Pour la jeune fille c’est le temps des projets qui se concrétiseront en période féconde ou en fin de cycle, pour l’épouse et mère le temps des bonnes résolutions à prendre. C’est le temps où le corps est le fidèle serviteur de l’esprit et de la volonté, qui l’emmènent où vous voulez.


Émerveillez-vous...


et pour approfondir ce chouette sujet en attendant le prochain article, rdv sur @phytofemme sur instagram.

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