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Photo du rédacteurMarie D

Une chanson en famille




« Allez la pêche ! C’est la chanson du dimanche ! »



Avec son mari, son frère et ses cinq enfants, Julie a enregistré une chanson que toute la famille vient nous offrir aujourd’hui ! Éclat de joie pour commencer l’Avent, cadeau du jour pour nous donner envie de rayonner à notre tour, là où nous sommes, avec nos charismes propres – nous ne sommes pas tous appelés à diffuser une vidéo familiale –, toujours sous le regard de notre Père du Ciel !



Qu’est-ce que l’Avent, sinon cette période qui nous est donnée chaque année pour accueillir en nos vies Jésus Sauveur, pour vivre de plus en plus intensément unis à Dieu, aujourd'hui déjà, et dans la plénitude au dernier jour ?


L’abandon à la grâce nous porte à rayonner vers les autres, même à notre insu. Nous n’avons pas besoin de le voir : nous sommes dans les mains de Dieu. Notre joie profonde, même au milieu des épreuves, témoigne auprès de nos proches de la paix, de la tranquillité de l’âme qui nous habitent. Nous voici libres pour Dieu, pour l’autre, et Dieu déverse son amour en un cœur qui se veut grand ouvert.

Julie nous rappelle que ce rôle de porter la joie autour de soi revient particulièrement à la femme. Et elle évoque le chemin suivi par la Mère du Sauveur.


Comme Marie, laissons notre cœur se dilater aux dimensions de l’amour de Dieu.

« Magnificat, j’exulte de joie en Dieu mon Sauveur. »

Prenons, nous aussi, le temps de louer Dieu pour les merveilles qu’Il fait dans notre histoire !

Même et surtout au milieu des épreuves, Dieu est là, toujours. Cette certitude est source de joie. Même quand nous ne comprenons pas... C’est la joie de l’espérance du croyant. Et nous en rayonnons autour de nous dans le don total de notre vie. C’est la joie de l’amour.



Mais laissons parler Julie, et la musique ensuite !




Comment est née cette chanson ?

Nous aimons bien faire des montages, des vidéos. Pendant les vacances, nous avons attrapé le Covid. Nous nous sommes retrouvés confinés chez nous, même après les vacances. Les enfants ne pouvaient pas retourner à l’école. Nous nous sommes dit : « Pour faire rire nos proches, on va faire une vidéo ! »


Avec mon frère qui habite chez nous et qui est doué en matière de son – c’est son métier de travailler le son : il sonorise les églises – nous avons monté cette vidéo. On s’est bien amusé. J’ai écrit les paroles. Les enfants se sont pris au jeu. On a enregistré un soir tous ensemble, et on a recommencé le lendemain dehors. Ça nous a pris une après-midi.




Qu’est-ce qui suscite votre joie familiale ?

La joie nous vient d’En-haut. C’est un combat. Soit on décide malgré les circonstances d’être heureux et de s’appuyer sur Dieu, soit on se morfond dans les soucis. C’est une décision.

Chez les Subra, on n’y arrive pas toujours. On est une famille normale. Il y a des jours où on fait la tête, comme tout le monde.


Cela me fait penser à une maxime scoute : « La guide sourit et chante dans les difficultés. »

On essaie de prendre les choses avec le sourire. On a la chance d’être ensemble, de croire en Dieu. C’est une force qui vient d’En-haut. L’effort pour nous, c’est de se dire : « Les circonstances ne sont pas terribles ; à moi, dans ma famille et mon entourage, de mettre la joie autour de moi. » Et ça contamine tout le monde !


Les femmes particulièrement ont ce rôle de mettre la joie autour d’elles. La bénédiction nuptiale me revient souvent à l’esprit : « Accorde à N. (l’épouse) la plénitude de ta bénédiction : qu’elle réponde à sa vocation d’épouse et de mère, qu’elle soit par sa pureté de cœur et sa tendresse la joie de sa maison. »

C’est dur parfois. Et quand Maman ne va pas bien, personne ne va bien.


Marie est un bel exemple. Elle a accouché dans une étable, elle a été emmenée en Égypte avec un nouveau-né alors que le danger rôdait… Elle a toujours gardé la joie malgré les circonstances.


Plus personnellement, la privation de la Messe m’a fait me rendre compte de tout ce que le Seigneur donnait de joie, de force, pendant la Messe. Je me suis aperçue que c’était fou comme cela me manquait. Le fait d’en être privée m’en a fait prendre conscience. La joie fait partie de ces cadeaux que l’on reçoit pendant la Messe pour bien vivre la semaine.




Comment nourrissez-vous cette joie dans un contexte qui peut rendre pessimiste ?

Pendant nos coups de mou en famille, souvent on s’est dit : « Allez ! En avant ! On a la chance d’être ensemble. » Le quotidien est lourd quand on est nombreux, mais quelle chance on a d’être ensemble, de prendre soin les uns des autres !


On n’est pas des saints. Chez les Subra, il y a des disputes, des cris, des découragements. On est une famille normale avec ses hauts et ses bas, ses combats pour essayer de grandir, de se pardonner, de rendre les autres heureux, etc. On n’est pas des gens parfaits.


Et aujourd’hui, nous vous offrons cette chanson d’un dimanche confiné en famille !

Julie Subra




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